Le son
Le son bénéficie de la nouvelle technologie Dolby Atmos®, utilisée dans les meilleures salles de cinéma. Elle vous apporte une incroyable profondeur sonore, en 3 dimensions : on se sent comme enveloppé, et placé au cœur de l'action.
« Le son, c’est 50% de l’expérience vécue au travers d’un film » Georges Lucas
Le son immersif –ou son 3D- est une nouvelle étape dans la reproduction sonore : elle permet de passer d’une approche multicanal (5.1 ou 7.1), permettant une perception latérale et arrière, à une incroyable profondeur et immersion sonore qui permet d’être placé au cœur de l’action.
Plus de précision, plus d’enveloppement grâce aux objets sonores capables de se déplacer et qui permettent de plonger dans un étonnant environnement tridimensionnel où le spectacle se déroule dans toute la salle.
Le système devra dès lors être configuré « a minima » en 7.4.4, de manière plus optimale en 9.4.10, voire plus, tel 11.4.10, si la salle le permet, afin de pouvoir reproduire le son de manière adéquate et compatible avec les formats suivants :
On notera que si les 2 premiers standards sont basés sur la notion d’objet sonore, le dernier est une gestion multicanal par couches qui permet des effets très réalistes. Les standards n’étant pas les mêmes, il convient de placer les haut-parleurs en nombre suffisant, avec les bons angles et au bon endroit.
Représentation graphique du système AURO 3D : | Représentation graphique du système Dolby Atmos : | Représentation du système DTS X : |
Le choix de l'image
L’arrivée du Blu-Ray et donc de l’augmentation de la capacité de stockage autorise une amélioration de la qualité de l’image. Ces nouvelles possibilités entraînent des modifications particulièrement bénéfiques pour le cinéma à la maison et elles sont au nombre de 3 :
Adoption du format très haute définition UHD (Ultra High Definition) : le format retenu pour les supports grand public est dorénavant de 3840 x 2160 versus 1920 x 1080. (Nota bene : 4K 4096 X 2160, format cinéma).
Adoption d’un nouvel espace colorimétrique : la palette de couleur actuelle (Rec 709) ne représente qu’une faible partie du spectre de couleur que peut voir l’œil humain : 37%. L’objectif est de se rapprocher de la perception humaine de celui-ci. On trouvera ici le diagramme de la CIE (Commission Internationale de l’Eclairage, datant de 1936 et représentant la chromaticité perceptible par l’œil humain) sur lequel figure les différents espaces colorimétriques :
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L’espace actuel : REC 709 ; 34% de la perception humaine (Blu-ray actuel)
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Le DCI/P3 réservé au cinéma commercial ; 46% de la perception humaine (blu-ray 4k)
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Le Rec 2020 permet une reproduction « naturelle » des couleurs : 67% (blu-ray 4k venir) mais qui fait l’objet de discussions car peu de technologies disponibles pour l’implémenter
Adoption d’une nouvelle norme de dynamique lumineuse : le HDR (High Dynamic Range) : il s’agit de pouvoir reproduire l’ensemble du spectre lumineux évoqué ci-dessous avec toutes les variations d’intensité allant des plus faibles (le noir absolu) jusqu’au plus élevé (le soleil dans le ciel) permettant une saturation complète des couleurs. C’est la « troisième dimension de l’image ».
Comme pour le son, AUDIRE dispose des tous derniers instruments de mesure pour appliquer ces standards dans votre cinéma.
Grâce au HDR, les couleurs sont beaucoup plus éclatantes et parfaitement contrastées ; en combinant cette qualité d’image avec le son 3D on obtient l’ULTRA HD premium.
Traitement acoustique
Chaque pièce étant unique, votre traitement acoustique doit impérativement être personnalisé pour être efficace. Votre projet n’est pas et ne doit pas être une copie d’une installation existante : le sur-mesure est de rigueur, les solutions packagées ne peuvent être pleinement efficaces.
Un des secrets pour obtenir un son exceptionnel est le traitement acoustique. Il s’agit de placer judicieusement dans la pièce des panneaux diffusants (ils éclatent la pression sonore dans de multiples directions) et de panneaux absorbants (qui transforment la pression sonore en chaleur) en respectant les règles du genre (traitement fin des réflexions primaires, respect du temps de réverbération, etc.).
Il faut également que ce traitement soit suffisamment dimensionné, en particulier en profondeur : les lois de la physique sont immuables et celui-ci doit être d’une profondeur allant de 10 à 30 cm : une voix d’homme à la fréquence de 300 Hertz a un quart de longueur d’ondes de plus de 28 cm.
En utilisant des modules de bonne qualité, on peut obtenir de très bon résultats. Pratiquement, on veillera à obtenir un temps d’extinction sonore de valeur adéquate (RT60). Toute autre approche ne peut donner que des résultats partiels.
Exemple de modules que nous utilisons (dimensions 60x60 cm):
Design de la salle de cinéma de Philippe à Bruxelles :
Il faut se rappeler que notre modèle n’est pas la salle de cinéma, mais le studio de post-production de film : là où l’on fabrique le film ; cet environnement qui doit permettre au réalisateur et ses équipes de juger du rendu visuel et sonore doit être parfait techniquement ; voici quelques exemples de studios :
Exemple de traitement acoustique (pdf)
Une fois cela effectué, on peut déjà obtenir une courbe de réponse très homogène : voici la courbe de réponse obtenue dans la salle de Philippe à Bruxelles AVANT égalisation :
Ensuite, place aux instruments de mesure et à de longues heures de réglages... Audire fournit un compte rendu assorti des mesures et compte-rendu d’étalonnage de vos écrans et projecteurs.
A gauche : Cinéma privé, M. Samy MAROUN, Beyrouth ; à droite : calibration salle multi-média à Larchmont (New York)
Un ordinateur pour mesurer, l’autre pour piloter les processeurs et vérifier en temps réel les résultats ; chaque mesure est complétée par une multitude d’écoutes, en respectant les protocoles de la HAA.
Si les salles de cinéma faites par AUDIRE sonnent mieux que beaucoup d’autres, c’est avant tout par une prise en compte personnalisée de votre projet, de l’architecture sonore jusqu’à la mise en service clef en mains, avec des performances mesurées. Votre projet est unique, il mérite cette attention et ce professionnalisme.
C’est aussi une question d’éthique, lorsque Richard Berry, notre client, dirige et assiste au mixage de son film l’immortel, le studio ABBEY ROAD est occupé par un orchestre symphonique, le compositeur est en liaison vidéo par satellite de Los Angeles, Richard est sur place : comment ne pas respecter un tel travail et les moyens mis en œuvre pour une seule musique du film ?
Voilà ce à quoi nous nous attachons : tout mettre en œuvre pour vous faire vivre l’émotion du film, en respectant le travail du réalisateur.